Etude comparée de l'Unique et sa Propriété et du traité de Vitebsk

Publié le par An-architecte

L’ambition de cette étude est double, elle procédera à une sorte de commentaire juridique et tentera d’établir, corrélativement, le rôle tenu par Max Stirner, et notamment son ouvrage L’Unique et sa Propriété, dans le jeu croisé des influences qui s’exerceront sur la riche réflexion pédagogique et la représentation de l’architecture sociale, du peintre.

  

La fin de l’hegelianisme

  L'Unique et sa propriété fit sensation en 1845 dans le monde des intellectuels hégéliens mais l'émotion fut de courte durée. C'est que la parution de cet ouvrage coïncidait avec le dernier stade de décomposition de l'école. La philosophie étant comprise par tous comme une manifestation spirituelle de l'ancien ordre social sa mise à mort devait nécessairement correspondre au déclin des autres systèmes de valeur - l'art, la religion, le droit et l'économie politique. En dénonçant les complaisances de ses condisciples pour certaines valeurs du vieux monde. en soulignant les insuffisances critiques de l'humanisme, du libéralisme et du socialisme, Stirner semblait mettre un point final au procès de radicalisation de la gauche hégélienne. Mais Marx et Engels, dans l'Idéologie allemande, prétendirent qu'il ne s'agissait là que d'une mystification tendant à restaurer tout l'édifice métaphysique ruiné par l'évolution historique.Ceux qui au siècle dernier, croyaient au règne des idées, condamnaient résolument le nihilisme de la pensée hégélienne et lui reprochaient d'avoir provoqué les désordres de 1848 : « Après la loi d'amour que proclamaient encore M. Feuerbach, on eut la loi sacrée de l'égoïsme promulguée par M. Gaspard Schmidt, plus connu sous le pseudonyme de Stirner. La Révolution et le socialisme firent irruption dans la doctrine. Les événements de 1848 en Allemagne eurent , ceci de particulier qu'ils furent comme les saturnales de la philosophie [...] Le plus puissant mouvement de la pensée spéculative a abouti au scandale, à la folie au néant i» . Il est difficile. aujourd'hui, de prétendre que les philosophes jouent un tel rôle dans les révolutions.


« Que la société ne soit pas un Moi, [...] que nous n’ayons aucun devoir social mais exclusivement des intérêts sociaux, que nous n’ayons aucun sacrifice à faire à la société, mais, si nous sacrifions quelque chose, que ce soit à nous-mêmes : voilà des chose auxquelles les socialistes n’ont jamais pensé, parce que tous libéraux qu’ils sont, ils demeurent prisonniers d’un principe religieux et aspirent à une société religieuse comme fut jusqu’alors l’Etatii ».

 

La révolution en art ou l’art révolutionnaire

Comme toute l’avant-garde artistique, il élabore les armes théoriques qui serviront plus tard à sa propre « extermination » par le pouvoir. Plusieurs arguments stratégiques et théoriques président à ce renversement, et tout d’abord l’assimilation du suprématisme au communisme, le premier censé faire en art ce que fait l’autre en politique. Le thème très banal (dans les écrits de l’avant-garde russe) de la devance de la « révolution artistique » auquel renoncera Malevitch, est ici transformé en une mise en parallèle plus fondamentale.

Il s’en est fallu de peu, apparemment, pour que son programme pédagogique soit appliqué. Sa prise de pouvoir à Vitebsk (1919), sa grande rétrospective à Moscou semblaient annoncer la consolidation de sa position : son échec à convaincre le Proletkult du bien fondé de son travail comme le refus de l’Inkhouk de Moscou, en décembre 1921, de l’accepter comme enseignant, transforment son enthousiasme en amertume désillusionnée. Il écrira plus tard, en 1926 : « Il faut dire que la période révolutionnaire s’est écoulée sous le signe d’une passion et d’une aspiration inouïe de la jeunesse à l’art nouveau qui a connu une force incroyable en 1919. Il m’a semblé qu’à cette date, une immense fraction de la jeunesse qui se libérait de tout le passé, était guidée par son subconscient, ses sentiments par un enthousiasme extraordinaire pour ce nouveau problème. J’imaginais que l‘art serait totalement libéré des servitudes des religions et de l’Etat. (…) Mais , par la suite, ce subconscient a été refroidi par la conscience du « nécessaire », de l’utilité, par les impératifs spécifiques et particuliers que l’Etat imposait aux arts plastiques (matériau politique), à la suite de quoi ce subconscient s’est trouvé affaibli. »

 

ETUDE du Traité de Vitebsk, 15 novembre 1919 :

 

Article 1 :

Institution conventionnelle d’une cinquième dimension de nature économique. Cette dimension comporte un volet économique. Elle vise aussi à « établir » l’économie comme celle du corps social dans son ensemble. L’économie doit être, alors, entendu comme l’orchestration des différentes assignations et fonctions (missions) sociales : son administration en quelques sortes (eco nomoî : environnement rationalisé). Si l’économie est sine qua non et panoptique, elle n’en est pas moins considérée comme un exécutif entièrement assujetti aux besoins sociaux. Son exclusive vocation est la satisfaction de l’intérêt général (et à ce titre prétend à l’établissement d’une adhésion universelle), défini comme suit.

 

Article 2 :

La cinquième dimension doit être le substrat (terrain) fertile d’où s’édifieront les structures systémiques créatrices d’inventions. Elle est, donc, l’architecture sociale si rationnelle qu’elle commande une rigueur constructive et convoque, par là, une tension, géométriquement aussi régulière, à l’invention. La cinquième dimension comme modèle social organisationnel (grammique) permet matériellement, logistiquement, infrastructurellement, médiatiquement, l’émergence projetationnelle : la création de l’invention.

  1. 5ème dimension

  2. création : système ; construction ; édification

  3. invention

  • « Elle ne se rue sur le ciel que pour en refaire un, elle ne renverse une vieille puissance que pour légitimer une nouvelle. Cependant, le but malgré qu’il disparaisse constamment aux yeux de chaque nouvelle tendance, c’est de jeter à bas réellement et absolument le ciel, la tradition, l’homme même iii».


Article 3 :

  Une codification d’appréciation dictée par la cinquième dimension permettra de valider les mouvements représentationnels accomplis dans les disciplines artistiques.

Quels sont les éléments constitutifs de ces disciplines que les représentations meuvent ?

Nous serions tenté de répondre, immédiatement, la note pour la musique, le phonème ou la lettre pour la poésie, la matière pour la construction sculpturale mais, observons l’extraction de la couleur du domaine pictural qui dément cette idée et infirmons, dors et déjà, cette hypothèse superficielle. A moins que cette distinction soit, précisément, le fruit d’un mouvement disciplinaire apprécié par la cinquième dimension.

cf. : Architecture Suprématiste (construction / sculpturale ; peinture/ couleur) cf. : Lumière et Couleurs 

 

Article 4 :

  La perfection de l’œuvre d’art (équilibre et harmonie de la composition artistique) et sa contemporanéÏté (son inscription dans l’histoire de l’art) sont agréées par la cinquième dimension.

 

Article 5 :

  Simultanément, l’évaluation esthétique (la considération pour le « Beau » demeure toute relative, puisque le fait d’une subjectivité, d’une relation sujet /objet) est ravalée au niveau « d’une mesure réactionnaire ». L’action résidant, primairement, dans l’élaboration de l’œuvre d’art, toute autre est, dès lors, condamnée, par sa postériorité, à la réaction. L’estimation de la cinquième dimension est tenue hors de cet écueil par son antériorité. Mais se situant comme, préalable, et s’offrant comme cadre d’apparition, elle se doit d’avoir préfigurée et incorporée des marges de glissements (mouvements) disciplinaires.

A moins que cette constitution soit évolutive et consubstantielle?

Auquel cas, elle n’est plus préliminaire mais, intimement solidaire. L’évaluation par la cinquième dimension, de la perfection et de la contemporaneïté de l’œuvre d’art, est conséquemment, subordonnée à la valeur attribuée par son créateur. Mais qu’elle est donc la valeur attribuée par l’artiste-créateur ?

  • « C’est seulement pour du travail, pour des services que nous (l’Etat) vous devons une récompense, non pour l’unique fait que vous existez : ce n’est pas pour ce que vous êtes pour vous-mêmes, mais pour ce que vous êtes pour nous. Chacun doit être aux yeux des autres un travailleursiv. »

 

Article 6 :

  Qu’est-ce qui valorise l’objet dans sa manufacture ? (entendue au sens littérale et étymologique)

La valeur-travail et le savoir-faire technique, la « Tecne » grecque est ce que le créateur engage dans le processus de création. Platon emploi la « Tecne » synonimiquement à « l’episteme » : le savoir. Aristote considère cette même Tecne comme le sujet du verbe aleteîn qui signifie : mettre à découvert, révéler. Ainsi donc, la pensée des Anciens rejette la simple dualité antithétique : pratique / théorie, et n’enferre pas la création technique dans le domaine de la Praxis.

A l’instar, Alberti définit le dessin comme une « technique d’idéation ».

La théorie marxiste supplantera la sagesse des Anciens, avalisera la pensée cartésienne, d’une nature mathématisée (lebenswelt) et renversera le cycle d’Auguste Comte : science d’où prévoyance d’où action, en rendant un prima à la pratique.

Que doit-on, alors, entendre par « création technique » dans le traité de Vitebsk, cette action première qui conditionne l’accès au savoir théorique ou ce tiers primordial né du mariage du Logos et de la Praxis?

La première occurrence d’apparition du terme «  technique » remonte à Diderot qui évoque : « le technique de peinture ». Remarquons, qu’un peu moins de deux siècle plus tard, Malevitch extrait la technique de la couleur de celle de la peinture, et fond respectivement celle de la poésie dans la technique de musicologique, et celle de la sculpture et de l’architecture dans la technique constructive.

Qu’est-ce qui justifie ces refontes et distinctions disciplinaires ?

 

Article 7

  L’investissement de sens, l’adresse spirituelle sont à bannir en tant que fruit de la Nature et par là même, « illusionnisme couard et académique ». Rompre avec le déisme c’est, en premier lieu, renoncer à la délivrance d’un sens sous-tendu qui vaudrait salut. Toute aspiration transcendantale, toute espérance d’élévation et d’identification d’un être supérieur sont déclarées stériles. L’œuvre d’art étant par essence culturelle, toute Mimesis aristotélicienne est vaine.

 

Article 8

  Cette proposition peut sembler, a priori, tautologique ; effectivement, sans son adverbe, elle serait pléonastique, postuler que le dynamisme mène à l’acte, n’est pas particulièrement audacieux. Cependant, Il s’agit, certainement ici, de l’acception philosophique de dynamisme, à savoir, un système qui admet l’existence de forces irréductibles et autonomes par rapport à la matière. Ainsi compris, le dynamisme est l’énergie, voire l’excitation si chère à Malevitch, l’impulsion originelle. Enfin, la portée de cette affirmation n’est que temporaire. Aussi, peut-on s’interroger sur la force motrice qui relaiera le dynamisme.

 

Article 9

  Il ne serait être de couleur sans lumière. La lumière a changé de nature, précisément, elle n’est plus naturelle, comme le métal n’est plus minerai, et l’économie de la ville soumise aux lois naturelles. La fée électricité a permis l’économie urbaine nocturne. La lumière (artificielle) irradie de couleurs la ville, elle est aussi changeante que cette dernière, et son rayonnement n’est que l’expression de l’évolution économique des villes. La multipolarité des rais lumineux met en lumière la multitude de focalisations possible (rayonnisme). La nouvelle économie des villes mérite un éclairage et ainsi une conception nouvelle.

 

Article 10

  C’est « la victoire sur le soleil ». Rien de nouveau dans le soleil, cette source de lumière périclitera jusqu’à son inéluctable obsolescence, il ne bat plus la cadence quotidienne. Le soleil est le cœur d’un système révolu, depuis que l’homme s’est émancipé de sa mère nature.

 

Article 11

  Le temps doit être arraché aux mains de l’Etat, ne plus le servir, et n’être consacré qu’exclusivement à l’invention.

  • « Les travailleurs ont en entre les mains la puissance la plus formidable, s’ils en prenait une fois conscience et voulaient la mettre en œuvre, rien ne leur résisterait : ils n’auraient qu’à cesser de travailler, qu’à considérer la matière travaillée comme la leur propre et à en jouir. Tel est le sens des agitations prolétaires qui se manifestent de temps à autre. l’Etat repose sur l’esclavage du travail. Si le travail devient libre, l’Etat est perdu.v »

 

Article 12

  La libération du travail, la fameuse « désaliénation » du prolétariat, esclave de la machine, est une revendication commune aux deux utopies, la bolchevique et la suprématiste (« Nous allons vers un monde où tout le monde va créer, et non répéter, ni machiniser la forme lancée par le donneur d’idées » ; Marcadé I. p. 138) : pour Malevitch l’ouvrier est sans le savoir du côté du suprématisme.

L’aliénation du travail contrait n’est qu’un résidu du vieux monde de l’exploitation de l’homme par l’homme, une valeur, a priori, révolue. La valeur-travail réside, toute entière, dans la création, à savoir, l’acclimatation de l’homme au monde contemporain et la modification de sa conception du monde, au jour de ce nouvel être au monde et ainsi de suite... Le travail, en tant qu’esclavage étatique, est donc considéré comme antithétique de la création. Cette dernière, porte la multitude des fruits de l’unicité de l’expérience humaine, alors qu’à l’inverse, le travail n’est que production et reproduction machinique. Cependant, Malevitch envisage la machine comme délivrance humaine potentielle de la tâche répétitive et révèle, par là même, L’espoir que cette perspective soulève de consécration de chacun à la création. Ici, s’affirme, une sorte d’idéal humaniste voire anthropocentriste, qui installe l’homme démiurgique au centre de l’univers.

  • « La culture intellectuelle est fermée au travailleurs à la chaînevi »

 

Article 13

Mais le dynamisme ne suffira qu’un temps, le premier, ensuite, ses forces seront appelées à se mesurer à la matière. Elles la forceront à livrer son tribut, sa contribution à la satisfaction des besoins de représentation de chacun, ainsi par « on trouvera » il faut assurément entendre : « les machines produiront ». Aussi, l’économie se donne pour première prérogative de subvenir aux besoins en matériau de ses créateurs, et de la sorte, assure sa contemporanéîsation (mutations successives impliquées par l’inventivité de ses membres / processus d’entraînement révolutionnaire). Aussi paradoxal que cela puisse paraître, c’est le cadre constitutionnel qui offre, ici, d’alimenter le cycle subversif, d’entretenir l’élan de la négativité adornienne. Cette nouvelle économie égalitaire, répartira les matériaux indistinctement sur l’ensemble du corps social, et l’abondance préservera de l’envie. 

  • « Je le puis, quiconque parmi vous le peut qui est un Moi agissant et créant à sa guise et que rien ne borne, en un mot l’Egoïste vii».

 

Article 14

  Pitance : n.f. (de pitié). Fam. Nourriture journalière.

Si la Vie est une voie auxiliaire, alors qu’elle est la voie royale ? Existe-t-elle ?Quoi qu’il en soit, la formule :  «le mouvement essentiel » présuppose que notre essence est dynamique. La vérité révélée du dogme religieux conditionne l’apparition de l’au delà à la mort (séparation de l’enveloppe charnelle, élévation de l’âme). Malevitch, quant à lui, établit la vie comme effort transcendantal, la vérité est recherchée en vie et en soi, dans l’excitation créatrice. S’agirait-il des prémisses d’une pensée existentialiste. Aussi bien chez le poète que chez le savant, il n’y a jamais qu’un seul objet qui naissent de sa représentation de la réalité. Par conséquent, ce n’est pas tant la réalité qui est saisie, mais la représentation que l’on en a, comme le rappelait Deleuze en ces termes aux étudiants de la FEMIS : « il n’y a pas de découverte scientifique, Il n’y a que des inventions ». Ainsi selon l’expression restée célèbre du mathématicien Halsted, « L’énigme du monde est une équation indéterminée, susceptible de directions entièrement différentes par les solutionsviii.

  • « Les politiques, en veulent abolir la volonté personnelle [...] les socialistes aussi, quand ils veulent abolir la propriété [...] Toute opinion n’est elle pas mienne, propre ?ix »

 

Article 15

L’universalité du statut de « travailleur des arts » est postulée depuis l’article 13. Aussi, Malevitch s’en fait, ici, le digne et légitime (élu) représentant pour décréter les biens des royaumes céleste et terrestre, « anesthésie du computable » (cf. Barthes). L’ascète, préfère à cet « opium » le royaume de l’en dedans, le questionnement introspectif, « transmental » de l’être.

 

Article 16

  Vétérovateur : néologisme certainement formé sur le radical de veteranus, qui signifie, soldat de métier ayant accompli sont temps de service ou simplement vieux, en latin.

L’article 16 résonne comme une imprécation : « Placez les académiciens à l’hospice ! » Benois (du « Monde Nouveau », sourde ironie) est, à n’en pas douter, l’un de ces gérontocrates, grabataires réactionnaires qui font entrave au mouvement.

 

Article 17

Instauration d’un classicisme moderne, qui porte toutes les tensions contraires en son sein et les équilibre. L’être futuriste (le travailleur des arts) plonge en son propre abîme et en extrait la substantifique moelle, qu’il rétribue par les vecteurs artistiques (dimension individué de pensée) à l’économie sociale. Le futurisme est donc sanctifié et inscrit inaliénablement comme le classicisme des années 10, mais nous sommes en 19, et la dynamique reste inéluctable.

 

Article 18

  Entérinement par un conseil économique (gravure interdisant tout retour), institutionnalisation garante du caractère désormais irréversible de la percée accomplie et caution de respectabilité pour procéder à l’annihilation de l’histoire de l’art (elle est nécessairement an-historique, puisqu’elle ne se conjugue qu’au présent).

  « Tout Etat est appareil par l’entremise duquel s’effectue la régulation du système nerveux de la population ; l’Etat comprend des gens qu’on appelle « hommes qui pensent pour l’Etat » et qui représentent les idées de l’Etat dans le système en question. Ce sont des gens en qui la conscience subjective a été tuée. Ils ont été convertis à la norme d’Etat générale de la pensée, à la norme de telle ou telle construction de la direction des corrélations par l’image ». (Nakov, p. 372). Le travail intellectuel et artistique y est déjà conçu comme une résistance contre l’Etat pour qui les artistes sont « des criminels sans cesse capables de d’enfreindre la norme ». 

K.S. Malevitch


i Edmond Schérer. Hegel et l'hégélianisme. Revue des deux mondes. 15 février 1861.

ii Max Stirner, L’Unique et sa propriété (Traduit et préfacé par E. Reclaire, Stock, 1900 ; Editions de la Table Ronde, Paris, 2000) p.137.

iii Ibid. p.81

iv Ibid. p133

v Ibid. p.129

vi Ibid. p.134

vii Ibid. p.83

viii Cité d’après, la revue Science du 11 mars 1994

ix Ibid. p.143

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